C'était la veille de la grande tempête de neige. Le petit chaperon rouge galérait dans la forêt de Châteauneuf et cherchait à éviter de se faire tringler par le grand méchant loup. Sa grand maman l'attendait au chaud dans son lit avec une bouillotte et le garde forestier.
Pendant ce temps là, Fabien avait décidé au volant de sa voiture de ne pas m'écouter sur la route de Vendôme. Il préférait faire confiance à un vieux GPS un peu détraqué et en fin de cycle, le Guidouche.
Bien évidemment, nous ne trouvâmes pas la salle de Vendôme. Vincent préféra nous laisser nous débrouiller avec le Guidouche.
Mais, il devint très agaçant en ne nous suivant pas et préférant suivre les conseils d'une petite vieille sûrement pressée de s'éloigner au plus vite de cette bande de décérébrés du minibus.
Nous arrivâmes enfin à la nouvelle salle de Vendôme pour un match encore victorieux mais surprenant.
Les arbitres ne sifflèrent aucune sanction mis à part un carton jaune contre vos serviteurs mais se lâchèrent contre l'équipe adverse.
Deux solutions : soit le verrou castelneuvien était d'une féroce efficacité soit les arbitres étaient pour une fois très gentils.
Les jaloux et les aigris choisiront la solution des arbitres. Les naïfs et les fans (si, si, nous en avons !) préfèreront la solution du verrou.
Mais, entre nous, il y eut un peu des deux !
Nous marquâmes 39 buts ! Etonnant, non ?
Pas si étonnant que cela car les deux jeunes gâchettes Damien et Dorian furent très précieux, Vincent retrouva le chemin des buts et Damien se sacrifia dans les buts en dégustant un ballon en pleine tronche.
Le public et surtout les joueurs de Vendôme craquèrent, s'énervèrent et perdirent le fil de la rencontre.
Pourtant, la double stricte sur nos deux gâchettes faillit fonctionner mais échoua à cause de notre mobilité et de notre abnégation.
Au comble de l'énervement, le public proposa à un de nos joueurs un éthylotest. Cet accrochage verbal désuet et stupide cela l'issue de la rencontre.
Nous partîmes de Vendôme les trois points en poche. Et enfin, Fabien m'écouta pour éviter de finir notre aventure à Tours.
Pendant ce temps là, le petit chaperon rouge évita le loup quoique méchant mais ne pût éviter le garde forestier.
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